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CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.
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Auteur:  skaf [ Sam 03 Nov 2012, 21:53 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

Je me doutais de ta réponse , mais je te posais cette question parce qu'il me semblait que ça passait en quatre ...enfin en 600 avec les grosses c'est peut-être différent...sinon le shifter est en inversé ou non?

Auteur:  Gaylord [ Sam 03 Nov 2012, 22:57 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

le poulet a écrit:
skaf a écrit:
Comment t'es-tu retrouvé en 1ere à cet endroit ? :think1:

Clair, tu rentres pas en 3 là dedans?
Remet toi bien t'as tout l'hiver pour la refaire encore plus belle respect1


Non je tire la trois jusqu'a la rupture et tombe en deux ...
Oui je vais bien le refaire cet hiver mais aussi belle ... ca coute cher pour avoir quelque chose de beau et en quelques seconde beh c'est mort donc on va refaire joli mais pas autant ... sif1

skaf a écrit:
Je me doutais de ta réponse , mais je te posais cette question parce qu'il me semblait que ça passait en quatre ...enfin en 600 avec les grosses c'est peut-être différent...sinon le shifter est en inversé ou non?


En 4 ??? Me manque encore de confiance pour passer en 4 ... :roll:
Non j'ai pas prefere le mettre en inverse pour eviter de me melanger les pedales ... enfin ceci dit ca m'a pas empeche de m'y mettre ... rr2

Auteur:  Toy [ Dim 04 Nov 2012, 23:44 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

allé retappe la bien, mais passe en 4 a cet endroit :wink:

j'ai pas d'expérience de nogaro, mais moi j'arrive en 5 et je tombe 4 pour rentrer la

Auteur:  Gaylord [ Lun 05 Nov 2012, 0:21 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

fire-toy a écrit:
allé retappe la bien, mais passe en 4 a cet endroit :wink:

j'ai pas d'expérience de nogaro, mais moi j'arrive en 5 et je tombe 4 pour rentrer la


nuts5 gne1

Mais t'as quoi comme demul ....????? :think1:
Bon tu doit rentrer plus vite aussi .... sif1

Auteur:  Toy [ Lun 05 Nov 2012, 7:27 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

pour noga je suis en 16/42

Auteur:  rv09 [ Lun 05 Nov 2012, 8:41 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

tout depend de la demul !! moi je tire la 4 quasi au rupteur et retrograde en 3 et desfois passse en 4!! passer en 2 a cet endroit cet trop :shock: ta meule doit s arreter aux frein moteur :!:

Auteur:  Gaylord [ Lun 05 Nov 2012, 11:25 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

rv09 a écrit:
tout depend de la demul !! moi je tire la 4 quasi au rupteur et retrograde en 3 et desfois passse en 4!! passer en 2 a cet endroit cet trop :shock: ta meule doit s arreter aux frein moteur :!:

J'arrive au freinage en bout de 3 a la rupture donc surement possible a passer en 3 ... :think1:

fire-toy a écrit:
pour noga je suis en 16/42

J'ai pas la moto sous le nez pour cnfirmer et j'ai un doute mais me semble que je suis en 16*39 :roll:

Auteur:  supermat [ Jeu 08 Nov 2012, 11:54 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

Bzzzzzzzzzzzzz !!!!

Hein ? De quoi ? Mon réveil fait pas ça, d’habitude ! Ah merde, c’est mon tel qui sonne…
Pourquoi il sonne un lundi à 6.00 du mat’ alors que j’ai pris une journée de congé ? On peut savoir quel est le pignouf qui va prendre sa branlée ?

« Mmmouiii ? »
« Boubour ? C’est Nico ! »

Alors là, msieu dâmes, mon cerveau ne fait qu’un tour (enfin façon d’parler passque faire un tour dans la boîte crânienne, ça pourrait décoller la pulpe qu’est en bas.)
Voici le process qui se déroule dans ma tête de piaf embrumé par le sommeil et le jauniot d’la veille (éloigner les enfants, présence de langage particulièrement explicite) :
Merde-le-réveil-a-pas-sonné-ce-con-because-j’lai-réglé-sur-la-bonne-heure-mais-que-le-week-end-enculé-d’iPhone-de-merde-sa-mère-la-raclure-de-bord-de-chiotte-d’autoroute. Faut-qu’j’me-magne-la-rondelle-en-plus-c’est-moi-qu’ait-les-décharges-d’assurance-si-j’arrive-à-la-bourre-Maëlle-et-Jacques-me-tuent.

Dont acte.

La maison devient le théâtre des performances artistiques d’un gamin de 105 kilos rassemblant ses affaires à la vitesse grand V, sautant dans des fringues choisies sur un mode tout à fait aléatoire (coup de bol, j’ai mis les deux mêmes chaussures), s’arrêtant une demi-seconde devant la salle de bain « pasl’tempsj’pueraidesbrastantpis », et se jetant hors de son foyer tel un pet s’extrayant par surprise de l’anus putride de Vincent McDoom qui, on le sait, peine à contracter ses sphincters, ces derniers ayant eu à gérer un très grand nombres de journées portes ouvertes au bar routier de la nationale 36.

Bref, j’entre pas dans les détails de cette comparaison, on en est encore qu’au matin de ce Compte Rendu, on a pas encore pris le p’tit dèj, j’voudrais pas vous faire louper l’buffet gratos à Nogaro.

Une fois dehors, valise de matos à la main, je fonce vers le point de rendez-vous.

Personne. Bordel ! il est pas parti sans moi, l’sagouin !!!

Téléphone
Nico. T’es où ?
J’fais d’lessence.
Tu la fabriques ?
Nan, t’es con, j’en mets dans les motos
Ah OK. Je suis là, je t’attends.

A l’issue de cette conversation dont l’aspect hautement philosophique ne peut en référer qu’à un chant lyrique de style baroque, un gros camion se pointe et s’arrête devant moi. La portière passager s’ouvre, et une voix venue d’outre-tombe profère les paroles suivantes :

« Attends deux s’condes avant d’monter, j’viens d’en lâcher une, y a l’tissu des sièges qui s’décolle et l’tableau d’bord qui cloque. J’aère et après tu rentres. »

Diable, me dis-je, l’animal est en grande forme. Sur ces mots et sur un frisson qui secoue tout mon être, je pose valise et matériel à l’arrière, et pénètre (c’est bon, pas de commentaires) dans l’antre de la bêêête.

En effet. On a pas l’impression de rentrer dans l’marché aux fleurs d’Amsterdam.
Mais une fois que les yeux ont fini de pleurer et que la toux s’arrête, eh ben on nettoie son vomi et on s’habitue !

Du coup, je m’y mets aussi, histoire de tâcher (au sens propre et figuré, donc sale) de couvrir son odeur par la mienne.

2 heures de route plus tard, de la bonne zique, des dépassements pas catholiques (même pas orthodoxes), nous voilà en approche de Nogaro. A l’heure. Si. A l’heure. Même que Maëlle et Jak sont pas encore arrivés. Je me sens fier. Enfin non, je suis fier, parce que j’ai plus d’odorat pour me sentir.

Installation des tables, chaises, papiers crayons, quelques chacals affamés de roulage et donc d’inscription rôdent aux abords de la table d’inscription.
Ce n’est que lorsque la belle biche effarouchée se présente, une fleur rouge dans sa chevelure luxuriante, et un sourire (certes matinal, mais un sourire quand même) aux lèvres, que les motards dévoreurs d’asphalte se jettent sur nous, tels des loups sur des chèvres de messieurs Seguin, Durand et Dupont (ben oui, Brad Pitt et Quentin Tarantino pouvaient pas.)

Nous inscrivons, inscrivons et inscrivons. « T’as fait ta décharge ? oui j’ai déchargé ! hu hu hu, comme ça j’aurai pas d’tâche sur mon pantalon. » Et autres calembours de rang international de ce genre fusent. L’atmosphère se détend brusquement lorsque croissants, chocos, café et jus d’orange se présentent devant nous. Du coup, faut aller chercher les derniers à inscrire.
« Mais attends, bordel, je mange ! »
« Oui, mais si tu veux rouler, va falloir t’inscrire… »
« v’arrive » (6 croissants et 2 chocos dans la bouche)

Bon, ça c’est fait. Allez, on va faire première annonce micro. Une inspiration subite (et non sous-couille) se saisit de moi, et je prends le mode commandant de bord « PNC aux portes, désarmement des toboggans… » bref, je vous la refais pas, vous l’avez déjà trouvée nulle une fois.

Démarrage, briefing sécu, démarrage de la première session.

« Et la piste », me direz-vous ? « Et les conditions météo » vous exclamerez-vous ? Et vous aurez raison : J’ai omis (du verbe omettre. C’est pas un truc sequesuel) de vous en faire mention.

La météo est clémente. Il fait beau. Mais la nuit fut plus vieille ! pardon. La nuit fut pluvieuse… Et la piste est encore mouillée, telle un petit abricot tout couvert de rosée, au matin d’une longue nuit passée SUR SON ARBRE (bande de pervers !)

Et en plus, hier, y avait course de coccinelles…
« Ah bon ? y font des courses d’insectes sur Nogaro ? Mais ça doit être un peu long quand même… »
« Ta gueule »
« Hein ? Ah ! Des coccinelles !!!! Des volkswagen !! Chuis bête quand même… »
« Ta gueule »
« D’accord. »

Et les coccinelles, ça perde de l’huile, beaucoup.

« Mais les insectes, ça perd pas d’h… »
« Pif Paf Pif Paf Pof !!! »
“Bon, v’vais aller manver un morfeau moi.”

Donc première session avec prudence, faut pas rouler comme des foufous, c’est mouillé et gras.
Malheureusement, ce qui devait arriver arriva et l’un d’entre nous chuta. Il y laissa un poignet, et une cheville. Réparable, pas trop grave, mais tellement dommage. On est franchement désolés pour toi collègue.

Deux trois glissades, mais rien de grave vinrent se rajouter sur les premières séances.
Le stagiaires furent briefés, baptisèrent la piste, s’essayèrent à la conduite en glissade, et restèrent tous sur leurs deux roues ! Bravo les gars. Jacques, Romain, Jeremy et notre grand Philippe étaient providentiellement (et exprès aussi) là pour les encadrer, avec l’attention qu’aurait une maman gallinacé pour l’ensemble de sa couvée.

Les séances du matin se déroulâtes bien, enfin dussé-je dire se roulâtes à merveille, l’organisation, fluide, rouages bien graissés d’une équipe fonctionnant avec la précision d’une horloge suisse, fut digne d’un service du soir au McDo de Fenouillet… La grande classe.
Les personnes venant voir Maëlle repartant tous avec un demi-sourire béat : tant de sollicitude, de charme et de sex appeal dans un si petit corps, je comprends que ça laisse pantois.
Les stagiaires, tous la demi-molle (oui, la piste, quand c’est bien fait, ça peut faire ça)
Les participants venant voir Nico repartant totalement espantés de l’expertise technique, ainsi que du sens de l’humour particulièrement développé du tenancier du stand méca…
Les appels micro, d’une justesse, d’une précision, élaborés avec une diction digne d’un présentateur du journal de 20 heures
Bref, un truc de gueudin, de ouf. D’la bombe de balle, bâtard. Ouaich cousin.

Vint ensuite, le grand moment de la journée, l’heure des agapes. L’auberge de Nogaro accueillit encore une fois en son sein les plus éduqués des participants (les autres se contentant d’un vulgaire sandwich au pâté
« De sanglier, maison ! »
« Oui, bon, ça va ! ça reste quand même relativement du pâté »
Et d’une canette de Kronenbourg tiède…
« Fraîche »
« Tiède j’ai dit. Tu gâche ma pub, là. »
« Bon, OK, tiède. »
« Merci. »

Nous fûmes accueillis tels des souverains, régnant sur le royaume de la piste. Vinrent sur la table des mets à faire pâlir d’envie Gouffé, Lenôtre (et Levôtre) et L’Oiseau tous ensemble…

Bon, bref, on a bouffé du magret de canard, avec des haricots verts quoi, tu vas pas nous en faire une chanson, quand même, si ?

Eh ben si.
La première couche, fut un amuse-bouche, du pain
Le deuxième met, fut un magret, et du pain
Avant le dessert, des haricots verts, et du pain
Pour compléter cette somme, de la tarte aux pommes ! Sans pain
Et pour couronner, Un café !!

Merci.
Merci, arrêtez d’applaudir, je sais. C’est un métier.

Avant de reprendre les activités pistardes, et pendant que d’aucuns faisaient une sieste, Notre Kiné-Ostéo, alias l’Olive, alias tu m’as vu ? Tu m’vois plus ! se livra à une séance pour le moins intéressante avec nos stagiaires : une séance de conseil postural, respiratoire et diététique. Et oui, quand tu fais un stage, tu as droit à ça, aussi.

Toi aussi, viens faire un stage.

Les sessions reprirent de plus belle, et j’eus l’occasion de me mêler à vous. Pour deux tours. Avant de perdre ma batterie. Oui, c’est possible. Perdre une batterie est possible. Très rare, il faut un concours de circonstances assez malencontreux, des sorts vaudou, une préparation très minutieuse de la boîte à batterie, mais si on s’applique, on peut tout à fait perdre une batterie. Alors par contre, ça surprend. Surtout quand on roule dessus avec la roue arrière en sortie de virage des anciens stands… Allez, pan ! Un tout droit dans la pelouse !!!! Et un forfait retour en dépanneuse premier épisode de la série playmobil, en avant les histoires !

Bref, session qui se passa bien, malgré la présence généreusement tolérée de certains pistards sous réserve qu’ils respectent un peu leurs collègues plus lents, ce qui ne fut pour certains pas le cas, et marqua de fait l’arrêt immédiat de cette tolérance.
C’est malheureux, mais nous dûmes prendre cette décision avec la plus grande fermeté, tel le bâton du gendarme, en faction devant un club de strip tease… pas vrai, Fred ?

C’est malheureusement également au cours de cette séance que notre ami Gaylord (mon souffre-douleur des comptes-rendus) décida de prendre ma roue (histoire d’être peinard), et que face à la tornade qui se déchaîna devant lui et n’arrivant pas à se maintenir au niveau, il stressa, commit des erreurs, et, au grand dam de ces dames, chuta. Bah oui. Il confondit 3ème et première dans un virage. Ce con. Forcément, ça surprend.
Nan mais qu’est-ce que tu nous as fait ? Tu voulais faire une nouvelle déco à ta brêle ? Faut dire que le vert au bout d’un moment, ça rend un peu malade, je te comprends. Bref. Après une belle acrobatie, nous vîmes l’ami Gaylord rentrer au stand sur le siège passager d’un superbe véhicule à quatre roues (dont le design ferait pâlir d’envie une Belle Américaine) Gaylord donc, accompagné que son frelon vert passablement écorché.

C’est alors que l’instinct de chacal qui sommeille en moi se réveilla :
« Gaylord ? Ca va ? »
« Ouais, pas de bobo. »
« Ah cool. J’peux t’piquer ta batterie ? »

Magnifique. Le pistard dans toute sa splendeur.

Le Gaylord, grand seigneur, accepta de faire transiter sa batterie qu’il n’avait pas perdu, lui, vers mon petit bolide, qui n’en demandait pas mieux.

Les stages reprirent contact avec l’asphalte de Nogaro pour une très belle séance de freinages et de travail sur l’escargot, Maëlle put y participer, et l’on put admirer la félinité de son déhanché.
Déhanché tellement félin que l’un des stagiaires se prit pour un Puma et, en essayant de se rapprocher de la panthère noire Maëlle nous fit un magnifique high side, cabriole arrière, triple loots croisé piqué.
Jusque-là, tout allait bien, le public en délire applaudissait ces figures de style absolument incroyables, mais la réception ne fut pas dans les grands canons de la moto de piste, et notre ami eut le malheur de faire un atterrissage que l’on pourrait qualifier de catastrophique… Jak se fit une frayeur de première pour lui le trouvant inconscient sur le bord de la piste…

Réveil du pilote, souvenir de pas tout, mais quand même de son nom et de la date et des trucs essentiels. C’est déjà pas mal. On embarque la moto, le pilote, et rendez-vous chez les pompiers. Bon moral, reprise de ses esprit tout bien complètement, et tout. Bon, on va quand même aller à l’hosto, because quand on ferme les yeux, faut faire des checks, c’est très important !
Petit trauma crânien et bobos divers d’après ce que j’ai appris, mais rien d’irréparable. Je n’ai pas eu les dernières nouvelles, mais je crois qu’on peut s’inspirer de notre ami stagiaire pour se rappeler que faire de la piste, c’est pas comme aller au jacuzzi, on peut se faire bobo. Alors on reste méga vigilant, même si on est un gros furieux ! (QUI EST GROS ?)

Cette séance de sécurité pistière vous était offerte par les sopalins « ‘Pongetout. » « Avec ‘Pongetout, on éponge tout. Même son bout. »

Deuxième séance à laquelle je pus participer avec ma belle moto bien rouge, en pleine ligne droite, concentré, en mode carving-style-ouaneugaine, bien plaqué sur le réservoir en train de faire gueuler mémère, j’eus l’insigne plaisir de recevoir mon arrivée d’air dans le bras… Si, c’est possible de recevoir sa propre arrivée d’air dans l’bras. Faut un concours de circonstances particuli… Je l’ai déjà dit ? Ah merde. Bon, ben pareil.
Je finis donc ma séance avec l’arrivée d’air sous le bras, légèrement crispé, bien qu’essayant d’avoir un air naturel. Raté. Arrivée aux stands avec une arrivée d’air en place, l’autre sous le bras. Nico la prend, et la fout par terre. C’est bon, tu peux repartir !
Nan, mais j’vais rester là, y reste 5 minutes de piste, et on sait pas encore quelle est la prochaine pièce qui va tomber…

Bon, les rapides. Les gars, ils rentrent sur la piste, et après tu les vois plus. Ils passent tellement vite que tu comprends rien. Je peux pas en dire beaucoup plus, j’ai rien vu… T’as juste le temps de dire
« Attends, y en a un qu’arrive, c’est bon ? T’as chargé le fusil ? »
VVVVIIIIUUUUUUUUUUU
« Carrrrrramba, encorrrrre rrrrraté ! »

Et ils rentrent au stand, l’air décontracté.
Un jour, je tournerai avec vous. Un jour, j’vous mettrai la branlée.



Ou pas.


Bon, allez, une séance pour moi sans perdre de pièces. Trop bon, sliders collés par terre dans chaque virage, bonne vitesse, les slicks s’apparentant plus à du chewing gum qu’à un pneu, j’ai enfin eu droit à ma session en mode Valentino. Je doublais du monde, je me sentais super bien en place, tip top. C’est alors que dans la ligne droite, un bolide me doubla.
« Qui va là, je te prie ? »
Olivier. Bon OK, il a le double de ma puissance. Donc dans la ligne droite, je comprends, mais ensuite, ce petit enf..ré passait dans les virages super fort et en plus il lâchait une main, se retournait et levait un pouce comme pour me dire
« Bravo petit scarabée ! C’est bien, tu progresse ! »

Un jour, toi aussi, tu vas prendre un tour. HAHA !!!


Ou pas.


Dernière session. Là, on mélange les fous et les escargots. Tout le monde le sait et prend ses responsabilités. Et ses jambes à son cou pour certains.

Moi, j’y vais. T’vas voir, j’vais vous mettre une branlée.

Ou pas.

« Hé Nico ? C’est quoi la prochaine pièce qui tombe de ma brêle ? »
« Arrête de déconner, c’est bon ! »

Je démarre, bien en place, des bons angles, bonne traj, je me fais bouffer dans tous les sens par des fusées arianes dont un qui me frôle dans l’entrée de la ligne droite sur l’exter (je te remercie pas mon salaud, belle frayeur !).

Bon bref. Quand même, je suis bien, je m’amuse comme un petit foufou. Et là, après un droite du bout de la ligne droite (faudra quand même que j’apprenne les noms de ces putains de virolos) de folie, bien déclenché, bonne reprise de gaz, genou bien posé, bonne vitesse, trop content, je redresse la machine, gros coup de gaz, et préparation pour le gauche qui suit, et que je maitrise grave, celui-là.

Et là, tout bascule d’un coup. L’oiseau en vol perd une aile. J’étais en train de prendre appui sur mon pied gauche, et tout d’un coup, plus de pied gauche ! Ben merde, il est où mon pied ?
Pied ? Pied ? PIEEEED !!!!!

« Ouais, c’est bon, chuis là, mais c’est ton connard de cale pied qu’a pété ! »
« Ah merdum ! » (comme dirait Jules César)

Donc, le cale pied se fit la malle. Et le pied fila droit vers le sol, entrainant mon bras gauche vers l’arrière.
Tirant sur ma jolie poignée gauche.
Générant un début de magnifique high side.

Et là, mon sang ne fit qu’un tour. Dans ma bite. Oui, bon, j’avais la demi-molle à ce moment, mais bon.

« Tu vas pas te la mettre sur la dernière session quand même » me dis-je en un éclair (de génie)

Par l’opération du malsain-t-esprit, je réussis la prouesse de remettre la moto droite de récupérer mon pied qui lui, semblait vouloir prendre un RTT sur la piste, et de faire un tout droit dans les graviers.

« Comment, t’as pas fini sur un pied ? »me dit Nico après-coup (l’enflure)

Dépanneuse, épisode 2. MEEEERD !!!!!!

Arrivée au stand, tout le monde inquiet, moi, grand sourire pour rassurer, j’essplique, et là, tout le monde se fout de ma pomme. Je vous en passe et des meilleurs, « moto playmo », « tu l’as achetée au marché aux puces de Grenade sur Garonne ou quoi », « faut retourner à ikea, il te manque la pièce grutend », enfin bref, quolibets et lazzis vinrent couronner cette bien belle journée. Pas grave, je me suis violemment fait plaisir.

Pas d’autres gros bobos sur cette séance, qui se conclut sur un drapeau à monsieur-iers (oui, y a pas que les dames-iers qu’on le droit de conclure. Je sais elle est naze, celle-là) agité à la perfection et tout le monde rentra pour ranger, atteler et rentrer dans ses pénates.

Rangeage, toujours la partie qu’on préfère, ré-embarquement dans le camion.

« Euh Mat ? »
« Ouais ? »
« C’est Frédo qu’a ta bécane, y a pas d’place dans mon camion. »
« Et elle va où ma brêle ? »
« DTC »
« Hmmmm coquinou, va ! »

Allez, départ, arrivée à la maison, dîner, dodo.
Vous remarquerez l’esprit de synthèse.

Bon. C’est fini. Si vous êtes arrivés là, c’est que vous méritez une médaille. Faut se l’taper le CR, quand même…

Tout ça pour vous dire que ce fut une bien belle journée, que j’ai grandement apprécié de passer en votre compagnie à tous, et qu’on se remet ça en début de saison prochaine. J’ai hâte d’y être.

Je vous roule tous une grosse pelle (sauf toi, tu t’es pas lavé les dents ce matin. Moi non plus ? Bon, alors viens, coquin !), et je vous souhaite une bonne hibernation.

Et n’oubliez pas : Qui veut voyager loin, ménage sa monture. Donc prenez soin de vos brêles, et de vos compagnes!

Allez, je porte un toast : Ah nos femmes, nos motos, et à ceux qui les enfourchent !

Hasta Luego, Baby.

Auteur:  Gaylord [ Jeu 08 Nov 2012, 12:24 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

Toujours aussi enorme tes CR Mathieu ... Un plaisir de te lire et mort de rire du debut jusqu'a la fin !!! rr2

Et avec plaisir pour la batterie j'allais pas rerouler donc vallais mieux qu'elle te serve ... respect1

Auteur:  le poulet [ Jeu 08 Nov 2012, 22:19 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

j'amais vu un CR pareil, record battu rr2

Auteur:  geor09 [ Jeu 08 Nov 2012, 23:56 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

je connais pas tes pendules mat, mais au cr t'as la superpole dance1

Auteur:  MaTT#21 [ Ven 09 Nov 2012, 0:42 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

Ptin, génial ton CR!
Par contre, ta meule, tu vas la vendre en kit ou tu la laisse avec de la loct'it? (je sais c'est pas top mais, ça vaut bien quelques bonne vane de ton superbe CR :mrgreen: )

adiou!

PS : j'ai été extrêmement déçu de certain pilote qui envoi du bois.... aucun respect pour les pilotes plus lents!
Zé filmé le passage où l'un d'eux t'as passé sur le vibreur après le S du lac..... chié!

Auteur:  Toy [ Ven 09 Nov 2012, 7:24 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

:app10:

Y a pas a dire, excellent respect1

du tip top CR qui fait rire rr2

Auteur:  gaby82 [ Ven 09 Nov 2012, 16:11 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

super CR rr2

Auteur:  Black_label_zone [ Ven 09 Nov 2012, 16:17 ]
Sujet du message:  Re: CR Nogaro 22/10 - TTSuperpole.

Quelle régalade ! dance1

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