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Je l'ai écrite dans un autre contexte, mais je l'aime bien, alors je la poste ici. Si vous trouvez que pas approprié, virez-la!

Des fois, j'ai des crises de connerie.

Caca de fête, caca qui fouette

Certes, cet adage est parlant, illustré et vérifié par de nombreuses personnes accroupies sur leurs toilettes, les yeux hagard, qulques vertiges perturbant leur tête douloureuse et décoiffée, au lendemain d'une cuitasse bien appuyée.

Oui, la crotte sent fort le lendemain de la fête.

Mais bon sang, personne ne parle du pet qui précède tout cela! Personne ne s'est étendu sur cette odeur sulfureuse précédant l'arrivée d'un train de marchandise chargée des lourds déchets ingurgités la veille, lors de ces beuglements avinés que l'on peut observer de la meilleure façon qui soit chez les supporters toulousains du Stade!!!!!

Alors je vous le dis. Ce prout au lendemain d'une grosse fiesta, je l'aime. Je le chéris. Car mes intestins, flétris par l'alcool, par la bouffe sporadique que je me suis jeté dans le clapoir sans trop regarder de quoi il s'agissait, mon estomac dont la torture finale fut un kebab frelaté, servi à 3 heures du matin dans une misérable boutique dégoûlinante de graisse, mon intestin disai-je crie d'agonie.
Et lorsque miracle, ce vent se présente, venant du tréfonds d'un repli de mon anatomie interne, il est le bienvenu. Souvent émis sur un air de doute, car on ne sait jamais si une petite diarhée ne voudrait pas pointer le bout de son...nez, mais on se le tente à chaque fois.

Oui. Et quand il sort, bien sec, bien net et bien marqué, claironnant faisant éventuellement sursauter le chat assis non loin, c'est un véritable soulagement. L'intestin, le gros et le grêle, se replacent, soupirent d'aise (c'est le cas de le dire), tout comme son propriétaire.

Alors je vous le dis mes enfants, le pet de fête est une bénédiction.

Si seulement son odeur ne se présentait pas à nos naseaux!!!!

Oui le pet de fête fouette!! tout comme le caca qu'il précède! le caca n'ayant de mérite que d'être excrété dans les lieux d'aisance, ne dérange que l'odorat de celui qui le produit, tandis que le prout de fiesta est émis bien souvent au réveil, sous les draps de satin d'un sanctuaire de plaisir, visité par deux protagonistes énamourés... Aïe. Hélas! Le drap de satin se voile d'une onde trahissant la progression néfaste de la phéromone fécale envers les oreillers abritant morphée et les habitants de ses bras... Le narine de la nymphe se froncent, ses yeux papillottent, un grognement vaseux de bête à l'agonie s'échappe de ses lèvres... Ce n'est que lorsqu'elle réalise qu'elle est l'auteure du délit que honteusement elle referme les yeux, attendant sournoisement que son homologue mâle (ou femelle d'ailleurs) reproduise le même schéma, pour pouvoir se donner contenance et jurer par tous les dieux que c'est d'un romantisme tonitruant de se réveiller à ses côtés, bordel!

Bref. Passons. Le pet de fête, ça fouette. Mais c'est chouette. Sous la couette. Ça sent la Mouette et la mouffette...

Vivement demain soir, qu'on se la remette!

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C'est en potant qu'on devient potiron

Faut faire toucher les sliders! Pas les cale pieds!!