Bon allez, j'en rajoute une couche.
Si vraiment vous voulez courir avec un
budget raisonnable, dans une
bonne ambiance et avec de bonnes chances de vous
qualifier pour courir en finale A et sinon avoir des chances de courir tout de même dans une finale B, ce qui est de plus en plus rare, intéressez-vous un peu au Challenge des Monos.
Il y a le
site et les
forums dont vous apprécierez les "factures", j'en fus le webdesigner et pendant quelques années le webmaster.
Il faut savoir que l'asso qui organise le CdM comprend plus de 100 adhérents en France, et que la cote monte progressivement du côté de ceux qui s'intéressent à la course en France. A priori, c'est pas demain qu'elle s'arrêtera même si, en définitive et comme dans toutes les assos, elle est portée à bout de bras par une poignée (dont je fis partie) pour satisfaire un grand nombre de "suiveurs avec de bonnes idées".
Si vous avez du brouzouf, y'a des machines très performantes à racheter, souvent construites à partir de parties-cycles (p/c) de 250 open (catégorie morte faute de participants !!) ou de construction avec des cotes de ces machines (voire de 125) et de moteurs type 450 ou 650 cross ou enduro.
Ce sont toujours des protos (voir le règlement sur le site).
Des exemples de ce que ça donne :
P/c Honda 250RS + moteur Honda 450CR
P/c Aprilia 250RS + moteurs Vertematti 570 et 600
Si vous êtes de (très) sérieux bricoleurs, vous pouvez vous les monter, mais est-ce que ça reviendra moins cher que d'en racheter une, voire de racheter un supermono européen ? (cf. google) A voir...
En tout cas, il faut savoir si on veut faire de la mécanique ou rouler.
Il est toujours possible de viser plus "humble" et s'intéresser au Monosport. En bref, moins puissant et composé de pièces de série dans le commerce "homologué route".
Grande majorité de 660 SZR : un laideron de Yam Belgarda mais très efficace et lui-même construit à partir d'une p/c de 250 TZRR (j'en ai vu une, un jour, à Toulouse) et le mono 660 5 soupapes du dernier Ténéré. Du béton.
Ensuite des MuZ Skorpion (y'avait eu une coupe MuZ, elles sont maintenant là) et d'autres bricolages dignes de prototypes mais dans le respect du règlement Monosport, ce qui fait dire à certains que ce sont des "tricheurs" et que leurs machines devraient être classées dans les protos.
C'est typiquement le cas du montage Aprilia 250 / BMW 650 de Cantel, un mec adorable.
Il y a toujours des Monosports à vendre, certains très performants, même avec moins de 45 cv à la roue.
Pour les qualifs, la limite est positionnée à 120% de la moyenne des 3 meilleurs temps, ce qui garantit les 30 ou 40 positions sur la grille, mais fait qu'en 4 ou 5 tours les premiers rattrapent les derniers (qui sont pas forcément des Monosports...).
Sur la piste, il est
très difficile de se qualifier en 1ère ligne avec un Monosport, les protos ont des caractéristiques telles et des pilotes si performants que c'est presque un coup de bol si ça se produit. Pour beaucoup la 2ème ligne est même un délire. Sur le mouillé ou le séchant, les écarts s'amenuisent et y'a quelques fois de bonnes surprises (mon 1er podium sous un déluge à Lédenon).
Après, en course, comme toujours, les meilleurs étant partis loin devant, on se bat un peu tout le monde ensemble.
Sur cette photo à Carole, ce n'est pas la course mais les qualifs et je roule à peu près comme le proto devant moi, pas très bien réglé.
Et d'ailleurs, en course je vais le tenir pendant quelques tours...
... avant qu'il n'apprenne les trajectoires à mon cul et me passe pour faire 2.
Je resterai 3 jusqu'au dernier tour, mais le proto rouge et blanc (un chassis maison avec un 650 BM) ne me passe. Autrement j'aurais fait les 2 podiums, 3ème marche du scratch, 1ère du monosport.
Le 4ème (monosport) fut mon "dauphin" cette saison-là. Tous ses "plastiques" sont en carbone...
Mon heure de gloire fut à Dijon - Prenois (magnifique circuit) où je finis devant le 11 (ce même proto toujours aussi mal réglé et à la peine dans les courbes très rapides). Une bataille grave de chez grave parce qu'en vitesse de pointe il me dosait, mais je restais collé (moins d'1m disaient les spectateurs) à son dosseret à plus de 200 km/h (chrono 203 en bout de ligne droite) pour le prendre au freinage. Un de mes meilleurs souvenirs de course.
J'y ai quand même mis un vent...
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