Dés le réveil, direction le PC pour voir l'état de la météo qui ne s'annonce pas terrible. Après quelques recoupements d'infos, je décide de partir.
Sur la route, je prends la pluie à partir de Lamnezan, elle ne me quitera pas jusqu'à l'arrivée sur Pau

. Arrivée sur le circuit, je suis accueilli par Pablo. Il ne pleut pas mais un gros orage est tombé dans la nuit, la piste est trempée.
Inscription, déchargement, il y a du monde et 4 groupes de niveau car une série est réservée à AMS.
Vu l'état de la piste, pas de sessions pour le moment.
Vers 9h20, on décide quand même d'aller rouler pour voir dans quel état est la piste. Bof, bof, c'est humide, à certains endroits il y a de groses flaques. Au fil des tours, ça commence à sécher. Je me force à rouler car comme je n'aime pas ces conditions, je me dis que c'est bon pour moi. Ca sèche de plus en plus, je roule de plus en plus vite, mais comme je n'ai pas mis l'ALFANO en route, pas moyen de savoir. Après un moment, je sors : en fait j'ai roulé casiment 50 minutes d'un seul trait.
10h30, ils mettent en place les sessions. On repart à 11h20, et Pablo me dit de le suivre pour me tracter. Ca marche plutôt bien, au 3ème tour je suis en 1'31''61 et je tourne régul en 32''2 / 32''0 ce qui est inférieur à mon meilleur temps de 1'32''25
Pause repas, SRC, Syd, Nenoit2004 et ptitblondin nous rejoignent. Mais certains ne sont pas motivés ....
On repart après la pause déjeuner à 13h50. Sans grandes convictions pour moi car la digestion et la chaleur sont là, mais j'arrive à accrocher un 1'30''94 et suis toujours régul en 32''2 / 32''0
Nouvelle session 1 heure plus tard, je suis bien décidé à rouler régul en 31. Premier tour en 32, mais rapidement je bloque sur un gonz en CBR qui refuse de se laisser passer en prenant des risques non justifiés (coupage de traj, fermage de porte).
La dessus un autre me fait l'exter à la fin de la grande descente, rentre dans l'épingle comme une brute (mais d'où qui va celui la ???!!!), et paf, il s'étale comme une bouze dans l'épingle à 2 mètres devant moi.
Je repars à la poursuite du CBR, mais la fatigue arrive d'un seul coup et mon cerveau ne veut plus coordonner les bras et les jambes. A tel point que je roule en 38, je me fais pourrir par tout le monde et qu'en plus j'ai l'impression d'aller vite.
Donc, rembalage et rentrage : j'en ai quand même bien profité et j'ai amélioré.