Goldorak gros !
‘dredi, il faut bien la journée pour charger ma torpille et tout le barda.
C’est donc la voiture pleine comme un œuf que je pars pour Nogaro, chaussé d’une paire de lunette de soleil du plus bel effet, je parcours les kilomètres avec l’aziza.mp3 en guise d’accompagnement. Le pommeau de vitesse reçoit moult coups de doigt simulant les percussions de la batterie, y’a pas à dire, j’ai le rythme dans la peau. J’aurais du faire chanteur. Le chanson éponyme de Daniel ne fait que conforter cette idée.
Arrivée à Nogagros, je retrouve les collègues bretons du Poul Breizh endurance avec leur bus jaune (avec Emile en commandant de bord) qui commencent à monter leur tonnelle king size et décharger les motos de la soute. Une fois installé, une pause s’impose et nous attendons le reste de la Fat Team avec un chargement digne du cirque Bouglionne. Tout le monde est là, c’est partit pour un week end qui s’annonce sous les meilleurs hospices. Le repas est ponctué d’interventions visant non pas à vanter les mérites de sa monture mais bel et bien à la descendre en flamme pour justifier d’un mauvais chrono le lendemain ou pis encore … pour montrer que même avec un 103-SP vario malossi et guidons torsadés il est possible d’afficher des Gronos respectables… La-men-ta-ble … c’est à qui roulera sur le pire des oignons…d’ailleurs en parlant d’oignons, on les voit se dandiner sur la plancha, le spectacle me laisse bouche bée, je m’en lèche les babines.
Le ravitaillement en protéines est assuré par la plancha qui tournera en fond de Sau 6

toute la soirée,
Les fanfares tant toulousaine que bretonne sont en route, et c’est une ribambelle de phrases cultes qui inonde la soirée ; si contrôle sonomètre il y avait eu, les high scores auraient été pulvérisés !
La soirée se termine sur des facéties dignes de la maternelle.. avec par exemple l'application d'une graisse de chaine
verte sur ma chaine alors que je m'étais évertué à appliquer de la graisse
bleu pour qu'elle soit raccord avec les carénages ... tssss .. aucun respect !
Je laisse les autres comparses raconter leurs mésaventures
‘sadi : réveil difficile, inscription, sonomètre, gaz… ah bah non la première session est kwazi terminée !
Deuxième de la matinée, ca tourne gentil, déhanché par ci, slider qui lèche le vibreur par là, passage de l’escargot en glissouille, wheeling sur ligne droite de l’aérodrome, épi,gle de l''école en stoppie..... on y va mollo pour la première. Ca n’empêche pas les fans (mâles et femelles) de crier les bras levés vers le ciel « WOOOOOOOW, quel païlotte !, quelle classe, quelle élégance » c’est donc sur un fond sonore d’orga*me que je passe la ligne droite des stands. Le staff médical est débordé, les évanouissements sont trop nombreux, c’est dans un élan d’altruisme que je m’arrête au stand pour procéder à quelques réanimations … bilan : le chrono gonfle comme une saucisse non percée sur un barbecue ; mais sans les fans je ne suis rien !
Cependant, je suis dans le groupe des déb.. Traine la b.. (une erreur d’inscription probablement) donc c’est nul, les mecs y zavancent pas, et pis ils prenne pas les traj, en plus y’en a qui sont déguiser et croivent qu’ils sont des pilote et qui saves même pas touché le genou, y’en a même un tellement qu’il allé pas vite il est déscendu de la moto, il devait croire qu’il était arrété , LOL PTDR MDR !
Bref, je tourne en 42 régul avec un petit 40 en scratch, l’AlfaYes peut en témoigner
Toujours à propos du ‘sadi, j’en profite pour adresser toutes mes excuses à la famille Tex pour leur avoir envoyé un boulet qui recherchait un ½ guidon de R6, je pensais qu’il aurait eu au moins le respect de ne pas tenter de se barrer avec.
‘sadi soir :Debriefing haut en couleur, chacun cherchant une excuse pour justifier la perte des secondes ou au contraire pour rendre le gain de seconde encore plus éclatant, j’ai les yeux qui brillent d’émerveillement devant la ver
Ve de certains..
C’est donc sur un contest de galettes bretonnes entre Pile et Manu que la soirée s’articule, chacun sa méthode, chacun son coup de pate, tout deux sont sous la barre des 100 secondes pour réaliser une complète, la compétition est serrée mais le fair play l’emporte. Un beau match pour la vingtaine de convivo-spectateurs que nous étions..
‘gromancheAïe ça pique, réveil qui sonne pas, debout à 08h30 et les jambes serrées dans un étau, j’ai mal, je souffre !
Faisant fi de la douleur je traine la moto jusqu’au sonomètre, le contrôleur s’agenouille déjà léchant mon slider avec sa langue rapeuse pour justifier d’un total fanatisme envers mon pilotage donc la finesse ferrait passer une lame de rasoir pour un IPN. Je le repousse vertement d’un coup de botte dans le museau. (on ne mélange pas les torchons et les serviettes)
Les sessions s’enchainent mais je n’arrive à rien (mais alors à rien), les erreurs arrivent vite donc je sors avant la fin avant de choir (et de faire choir). J’en profite pour bosser les trajectoires (ca tombe bien, on est avec team trajectoire

), les photos en rafale prises du bord de piste témoignent sans nul doute que je fais preuve d’un certain laxisme en ce qui concerne le frôlage de vibreur. Et force est de constater qu’avec l’impression que j’ai de ne pas forcer, les temps sont corrects (par rapport à mes temps habituels

)
Bref, je passerai la journée à tenter de rester sur des trajectoires plus correctes qu’à l’accoutumée, idem pour la position, j’arrive à toucher le genou en même temps que le cale pied, comme on dit : y’a un problème !
Les fans sont toujours présents mais j’ai l’impression que la fougue de la veille n’y est plus, je ne reçois que 28 culottes avec des numéros de téléphone. Je m’en veux d’avoir déçu le public que je porte d'ailleurs dans mon cœur comme une patate dans la gueule d’un cochon.
En résumé : un excellent week-end avec une bonne orga qui est vraiment arrangeante et une équipe de pistard aussi attachant que des chatons
